Quels facteurs clés de réussite ?

Un tiers des sondés (33.8 %) estime que le manque d'investissement pour moderniser le réseau et développer les infrastructures de charge constituent un obstacle majeur au large développement du véhicule électrique. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par société britannique PwC(PricewaterhouseCoopers). S'appuyant sur 200 acteurs de différents milieux (constructeurs, écoles, gouvernements, fournisseurs d'énergie, financiers...), cette étude a pour objectif, de mettre en exergue les facteurs déterminants au bon développement de la voiture électrique. On y apprend également que près de la moitié des sondés (41.6 %) pense que les économies à long terme représentent la raison principale pour laquelle les consommateurs seraient prêts à payer plus cher pour un VE. L'aspect écologique se place en seconde position et a été cité par 32.2 % des sondés. 

Phénomène de mode ou de société ?

La voiture électrique est-elle un phénomène de mode ou un phénomène de société ? Le temps de l’électro-mobilité est-il arrivé ? voir L’analyse de Francis Demoz, auteur de « La voiture de demain » http://bleuciel.edf.com/economiser-l-energie-ensemble-84117.html

Vers le désamour ?

Selon la deuxième vague de l'étude "Les Français et l'automobile", menée par l'Ifop pour AramisAuto.com  51% des personnes interrogées voient dans la voiture un simple moyen de transport, et de moins en moins l'associent aux notions d'autonomie et de liberté. 70% des Français jugent la voiture comme un objet de la vie courante, qui ne les fait plus rêver. Anciennement synonyme de liberté et de consommation ostentatoire. 51% des interrogés (+ 4 points par rapport à 2010) déclarent avoir une vision pragmatique de leur automobile et la considère comme un moyen de transport ou une commodité. Toutefois, celle-ci reste un objet indispensable pour plus de 80% des interrogés. Un taux qui monte à près de 90% pour les habitants des communes rurales et pour les personnes âgées de plus de 65 ans.Pour acheter leur voiture, les Français montrent des critères de choix bien précis, le prix arrive largement en tête (75%) devant la consommation en carburant (64%). Accédez à l'étude. 

Voiture électrique : trouver des bornes de chargement avec internet

Localiser et trouver facilement des stations pour recharger les batteries de sa voiture électrique :  le web et le mobile vont encore apporter un vrai service. La startup française Saabre crée ChargeMap.com, un site qui répertorie les points de charge. ChargeMap est en fait un service communautaire permettant de localiser les points de charge publics pour les voitures électriques. Disponible d’abord pour la France, il couvrira très rapidement d’autres pays européens. Les utilisateurs renseignent eux-mêmes les informations des bornes de charge sur le site. Ces données sont ensuite supervisées par l’équipe de ChargeMap afin de partager les informations avec la communauté. Le site web utilise les données de géolocalisation en fonction de votre adresse. L’application iPhone de ChargeMap, devrait être disponible courant juin, elle permettra de  géolocaliser les différentes bornes au moment même où vous rechargez votre véhicule.  

L'allemagne veut rouler vert

Le gouvernement allemand va doubler, à deux milliards d'euros au total, les subventions qu'il versera pour la recherche et le développement des voitures électriques.  "Le gouvernement discerne en particulier un grand besoin d'agir dans la recherche et le développement. Il va donc mettre à disposition un milliard d'euros supplémentaire d'ici la fin de la législature. Cela représente un doublement des efforts consentis jusqu'ici", indique un communiqué commun à quatre ministères (Economie, Environnement, Education et Transports).Le gouvernement allemand s'est vu également remettre un second rapport de la "Plateforme nationale pour l'électromobilité", organisme réunissant les industriels concernés par cette thématique. ( Source AFP).

Eco-mobilité : le projet One tonne life

A-hus (constructeur de maisons), Vattenfall (producteur d'énergie), Volvo (constructeur automobile) et Siemens (équipements électroniques et électrotechniques) livrent les premiers résultats de leur projet "One Tonne Life". Il s'agit d'une expérience innovante pour une famille suédoise de quatre personnes qui tente de réduire son empreinte énergétique à 1 tonne de CO2 par an et par personne. La famille en question vit depuis trois mois maintenant dans une maison basse consommation (BBC) et possède une voiture électrique. Ils sont partis pour, au minimum 6 mois, vivre près de Stockholm dans une maison écologique équipée de solutions énergétiques innovantes. Leur objectif : faire passer leurs rejets de CO2 de 7 tonnes à 1 tonne, afin de prouver que l'on peut réduire ses émissions sans pour autant se priver de tout. Selon les organisateurs, les premiers résultats sont plutôt positifs. En combinant différentes mobilités douces (véhicule électrique rechargée au solaire, train, vélo), la famille a réussi à réduire de 93% son empreinte carbone. 

Etude sur l’auto mobilité

Le téléphone portable jouera progressivement un rôle crucial dans les déplacements des individus : c’est ce qui ressort de l’étude menée par TNS Sofres et Chronos à la demande d'Orange Business Services, Selon les personnes interrogées, le covoiturage est désigné comme mode de déplacement d’avenir (60 %) devant les transports collectifs (52 %), l’auto-partage (47 %) et la voiture personnelle (18 %).61%  des personnes interrogées estiment que le téléphone portable sera un acteur majeur pour préparer ses déplacements, au même titre que les sites ou applications sur ordinateur (72 %) et le GPS (77 %).

La Chine s’engage pour la mobilité durable

La Chine vient de présenter son 12ème plan quinquennal (2011-2015) qui inscrit parmi les priorités celle de développer la production de véhicules écologiques. Le chiffre d’un million de voitures électriques à l’horizon 2015 a été fixé comme objectif par le gouvernement chinois. Les clients seront sans doute favorables à ce mode de propulsion si les prix d’achat restent accessibles. Pour inciter les futurs acheteurs, le gouvernement propose aujourd’hui une déduction équivalente à 6500 euros.

Mobilité intelligente à La Rochelle

La ville de La Rochelle s'offre une première mondiale en mettant en service pour le grand public ses "Cybercars", sorte de minibus électriques sans conducteur, qui pour l'instant transportent des passagers sur une voie sans circulation automobile. Alors que des "Cybercars" sont déjà utilisés sur un site sécurisé à l'aéroport de Londres-Heathrow, ceux expérimentés à La Rochelle sont des véhicules électriques légers pouvant transporter jusqu'à cinq passagers à 10 km/h. Baptisés "Cybus" et équipés de scanners et de radars permettant de détecter et d'éviter les obstacles, les véhicules rochelais ont été conçus par  l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)."L'avenir de la voiture passe par l'automatisation. La première étape est le libre service, mais l'automatisation est nécessaire", estime Michel Parent, conseiller scientifique à l'INRIA.

L’expérimentation de Strasbourg : retour sur expérience

Il y a un peu plus d’un an, la Ville et la Communauté Urbaine de Strasbourg Toyota, EDF, lançaient une première mondiale :  la démonstration de Véhicules Hybrides Rechargeables (VHR) avec une infrastructure de charge dédiée. A l’occasion de l’anniversaire de cette première les partenaires et les utilisateurs se sont réunis le 9 mai à Strasbourg pour partager le premier retour d’expérience.Les premiers enseignements de la démonstration résultent à la fois de l’analyse de données techniques (issues de la télétransmission des informations provenant des points de charge et des données enregistrées dans les véhicules recueillies lors de leur passage en concession) et d’enquêtes qualitatives menées auprès des utilisateurs par Toyota et la R&D d’EDF. En savoir plus sur ces retours d’expérience sur le site de l’avem. 

Véhicules écologiques : une opportunité pour la Chine selon la Banque Mondiale

Selon les conclusions d’une étude menée par le cabinet de consultation en management PRTM pour le compte de la Banque Mondiale, la  Chine se présente actuellement comme étant le plus grand bassin d’essais d’innovations technologiques. L’étude souligne également  les tendances mondiales se cachant derrière l’intérêt de pratiquement tous les pays en ce qui concerne la mobilité électrique. Parmi ces facteurs, on retrouve notamment les progrès rapides des technologies, l’accroissement du trafic au niveau mondial, la réduction des émissions de C02 et finalement la raréfaction du pétrole à terme. En savoir plus sur voitureelectrique.net.

Voitures électriques : compétitives en 2020?

D’après le ministère de l’Ecologie, qui a calculé le coût total sur 15 ans que les conducteurs devront assumer, les premières voitures 100 % électriques coûteront 55 000 euros, contre 45 000 pour une citadine diesel ou un modèle à essence. Le surcoût proviendrait essentiellement de la batterie. Le coût d’une voiture électrique resterait toutefois inférieur à celui d’une routière diesel ou d’une hybride rechargeable, estimé à plus de 60 000 euros.Par ailleurs, le coût au kilomètre est évalué à 30 centimes d’euro pour l’électricité, tandis qu’il plafonne à 25 centimes pour les autres énergies.Le ministère a calculé que, pour un achat en 2020, lorsque la voiture électrique aura gagné en maturité, le coût total sur quinze ans sera comparable à celui des modèles traditionnels. Le kilomètre tout électrique ne coûtera alors plus que 21 centimes d’euro, devenant aussi compétitif que le kilomètre avec un carburant classique. (Journal Les Echos). 

Coup d'envoi du projet LABHOR pour les batteries lithium-air

Le projet international LABOHR (Lithium-Air Batteries with split Oxygen Harvesting and Redox processes) a été lancé le 15 avril 2011 au Centre de recherche sur les batteries MEET (Münster Electrochemical Energy Technology) de l'Université Wilhelm de Westphalie (WWU) de Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Son but est de développer de nouveaux accumulateurs d'énergie reposant sur la technologie lithium-air et destinés à l'automobile électrique. L'Union européenne finance le projet à hauteur de 3 millions d'euros, dont 560.000 euros pour la WWU. 

L'avantage de la technologie lithium-air sur la technique lithium-ion est de pouvoir stocker davantage d'énergie dans des batteries plus petites. Pour autant, le stade de la recherche est tel que les batteries lithium-air ne sont pas encore rechargeables. En savoir plus. 

Associer habitat et mobilité

Le constructeur de maisons individuelles Maisons France Confort s’associe à une quinzaine de partenaires pour proposer un concept novateur   une maison à énergie positive décarbonée, associée à une voiture électrique.

Pas question pour l’instant de parler ni de prix ni de commercialisation, le concept MFC 2020 est avant tout un laboratoire, une vitrine de démonstration des technologies de pointe en matière de construction de maison individuelle durable. « C’est une réponse à une nouvelle équation,  habitat individuel + voiture électrique, au service d’une performance énergétique globale » explique Patrick Vandromme PDG de Maisons France Confort. Pour imaginer et mettre en œuvre ce concept le constructeur s’est associé à une quinzaine d’industriels parmi lesquels SIEMENS, EDF, PHILIPS, SAINT-GOBAIN ou encore SCHNEIDER ELECTRIC. La construction va débuter dans quelques semaines, dans la commune de Saint-Priest, à 14 km de Lyon, à quelques pas de la Cité de l’Environnement, qui abrite le Centre de Recherche et Développement du groupe Maisons France Confort. La livraison est programmée pour avril 2012. La maison, d’architecture contemporaine de 178 m2, repose sur une structure en acier et s’organise autour d’un patio, cœur de vie l’habitation. Conception bioclimatique et architecturale, isolation thermique poussée de l’enveloppe, étude d’impact santé du bâtiment : tout a été pensé pour obtenir une performance énergétique globale maximale. Le concept est conforme à la norme Passivhaus, le standard européen de la maison passive. La gestion intelligente des énergies (smart grid) est au centre du projet. Les fonctions productrices et consommatrices d’énergie comme la lumière, le chauffage, la ventilation, l’électroménager, sont conçues et gérées pour dégager quotidiennement des économies d’énergie. Ces dernières permettront de façon parfaitement autonome de proposer un excédent d’énergie servant à alimenter un véhicule électrique. En effet, cette nouvelle forme d’habitat individuel concilie maison à énergie positive et mobilité. Le projet intègre une voiture électrique qui se recharge grâce à l’excédent d’énergie produit par la maison, permettant d’assurer un transport individuel quotidien sur une soixantaine de kilomètres.

Étude sur les coûts complets des véhicules électriques

Cette étude, menée par le Commissariat général au développement durable ( CGDD) baptisée  "les véhicules électriques  en perspective, analyse coûts avantages et demande potentielle" est une évaluation qui met en regard, en 2010 et à l’horizon 2020, l’ensemble des coûts et des avantages estimés de la mise sur le marché de véhicules électriques, en remplacement des véhicules à motorisation « classique ». 

Les coûts évalués prennent en compte le coût total de possession d’un véhicule pour un particulier (achat, entretien, carburant ou électricité, batterie) et le coût de développement des infrastructures de recharge, qu’elles soient installées à titre privé ou public. Pour les infrastructures de recharge, le plan national prévoit la mise en place de 4,4 millions de prises à l’horizon 2020, dont 4 millions à domicile ou en entreprise, et 400 000 en voirie ou sur des parkings publics. Les avantages pris en compte pour la collectivité sont la réduction des émissions de CO2, de polluants locaux et de bruit. L’étude intègre à la fois les émissions produites lors de la circulation des véhicules, et lors de la phase de production des batteries et de l’énergie (carburant ou électricité). En savoir plus sur le site transports du futur.

Un projet européen sur les batteries lithium-ion

Le fabricant de batteries Axeon vient de recevoir un financement de l'Union Européenne d'un montant de 3.32 millions d'euros destiné à la réduction du poids, du volume et du coût des batteries lithium-ion des véhicules électriques et hybrides. Baptisé SmartBatt. Ce programme est piloté par l'Institut Autrichien de la mobilité et des transports. (Source Avem).

La résonance pour recharger les voitures électriques

Le couplage inductif par résonance, de plus en plus présent pour des applications de téléphonie mobile, pourrait s’étendre au secteur automobile. Cette technologie assure un transfert d’énergie électrique sans contact direct. Comparativement à l’induction électromagnétique, ce procédé offre un rendement supérieur. La résonance augmente, en effet, le rendement en concentrant le champ magnétique sur un récepteur qui possède la même fréquence de résonance que l'émetteur. Toyota Motor Corporation (TMC) a signé un accord de collaboration technologique avec la société américaine Witricity afin de développer cette technologie pour la recharge sans fil des batteries des véhicules électriques.

Les nouvelles formes d'automobilité

Pourquoi les anciens services de l’automobile doivent se mobiliser autour des nouvelles formes d’automobilité ? Lire la chronique de Bernard Juline directeur du GERPISA (Groupe d'Etude et de Recherche Permanent sur l'Industrie et les Salariés de l'Automobile. 

Quel modèle économique pour les smart grids ?

Quels sont les éléments à prendre en compte pour élaborer des modèles économiques des Smart grids viables et rentables ? Quelques éléments de réponses dans le dossier «  5 points pour comprendre les modèles économiques » sur le site smartgrids-cre.

Etats-Unis : Google pour localiser les bornes de recharges

Aux USA, le Département de l'Energie a débloqué la somme de 5 millions de dollars afin d'accélérer le déploiement des infrastructures de recharge et de faciliter leur localisation. Rattaché au département de l'Énergie, le Laboratoire National des Energies Renouvelables (NREL) s'est associé à Google et d'autres industriels afin de faciliter la localisation des bornes de recharge pour les conducteurs. Signalées sur Google Map, ces bornes seront intégrées à une base de données nationale qui servira également aux fournisseurs de GPS. ( source Avem).